La carrière de Richard Marx a commencé en 1968. Le petit Richard a cinq ans et il chante les jingles publicitaires de son père. Il est donc logique que le petit Richard devenu grand se lance dans la musique. C’est chose faite avec un premier album éponyme qui prend la première place du billboard en 1987. Une tournée de quatorze mois suit ce disque et c’est sans perdre de temps que le chanteur se lance sur son deuxième opus Repeat Offender. Repeat Offender c’est une collection de hits qui s’est vendu comme des petits pains à travers le monde. La France a réagi un peu en retard avec le deuxième single « Right Here Waiting ». J’ai adoré ce disque à l’époque et je me demande si c’est toujours le cas trente-cinq ans plus tard.

Premier constat, ce disque a très bien vieilli. Certes les chansons sont typées rock américain des années 80 mais la multitude de groupes modernes qui de sont envoyés sur ce créneau a permis au style de garder une éternelle jeunesse. Prenez «  »Nothin’ You Can Do About It ». C’est un bon rock bien énergique doté d’une belle mélodie. Ça joue bien, le chant est parfait et tout à fait entre nous ça envoie sévère. Il en est de même pour le premier single de l’album « Satisfied » qui est rentré directement numéro 1 au bilboard. Les esprits critiques pourront toujours dire que c’est du rock « facile » mais ça matche et il est bien difficile de se débarrasser de cette mélodie. « Angelia » a surtout cartonné en France. C’est un beau mid tempo qui se laisse écouter sans peine. Il faut dire que Richard Marx a profité de la voie royale qu’avait tracé un certain Bryan Adams.

« Too Late to Say Goodbye » est une chanson pop rock assez musclée, elle précède la chanson aux multiples récompenses « Right Here Waiting ». Ma copine de l’époque m’a saoulé avec en la faisant tourner en boucle à la moindre occasion. Je reconnais avec le temps que c’est franchement bien foutu. On repart sur un rock assez tendu avec « Heart on the Line » avant un « Living in the Real World rendu assez fun avec ses arrangements chiadés et ses cuivres rutilants. Richard Marx aurait pu baisser le pied mais il n’en est rien. Il nous envoie à la face « If You Don’t Want My Love » au groove funky électrisant avant de nous balancer un bon vieux rock des familles avec « That Was Lulu ». Le titre est un ridicule mais la chanson ferait dandiner un cul de jatte. « Wait for the Sunrise » et « Children of the Night » clôturent en beauté ce très bon disque. A noter que « Children Of The Night » a été composée pour soutenir une association qui s’occupait des enfants de la rue à Los Angeles.

Bon ce disque est il toujours aussi bon qu’en 1989 ? Je répondrai par un grand OUI! C’est un très bon disque qui mérite largement le succès qu’il a connu.

Titres:
1. Nothin’ You Can Do About It
2. Satisfied
3. Angelia
4. Too Late to Say Goodbye
5. Right Here Waiting
6. Heart on the Line
7. Living in the Real World (featuring Dave Koz)
8. If You Don’t Want My Love
9. That Was Lulu
10. Wait for the Sunrise
11. Children of the Night

Personnel:
Richard Marx – Chant (1-4, 6-11)
Michael Omartian – Piano (1, 7, 11), claviers (11)
C.J. Vanston – Claviers (2-5, 8, 10, 11)
Bill Champlin – Orgue Hammond B3 (1, 7, 8, 9)
Bill Payne – Orgue Hammond B3 (2)
Bill Cuomo – Claviers (10)
Steve Lukather – Guitare (1)
Bruce Gaitsch – Guitare (2, 3, 5, 6, 8), guitare solo (3, 6, 8), guitare acoustique (4)
Michael Landau – guitare (2, 3, 4, 6, 7, 10, 11), guitare solo (2, 3, 4, 10, 11)
Jon Walmsley – Guitare (7, 9)
Paul Warren – Guitare (9, 10)
John Pierce – Basse (1)
Randy Jackson – Basse (2, 6, 11), synth basse (8)
Jim Cliff – Basse (3, 4, 7, 9, 10)
Mike Baird – Batterie (1, 2)
Prairie Prince – Batterie (3, 4, 6, 11)
John Keane – Batterie (7, 10)
John Robinson – Batterie (8)
Michael DeRosier – Batterie (9)
Paulinho da Costa – percussion (2, 8, 11)
Marc Russo – saxophone (3, 11), sax solo (6)
Dave Koz – saxophone (7)
Tom Scott – sax solo (11)
Larry Williams – saxophones (11)
Gary Grant – trompette (11)
Jerry Hey – trompette (11)

Capitol Records