Originaire de Santos près de Sao Polo au Brésil, le combo s’intitulait tout d’abord The Black Cats. Mais voilà un autre groupe brésilien avait un nom similaire et l’avait même breveté. Pour le coup et après avoir publié un single en 1968, ces Chats Noirs de Santos prennent le titre d’un film de Michelangelo Antonioni comme nom de groupe : Blow Up.

Blow-Up (le groupe donc) regroupe en 1965 le chanteur/guitariste Adalberto, le guitariste Robson, le bassiste Tivo, le batteur Hélio, le chanteur Ze Luis, le claviériste Nelson et le saxophoniste Alex. Se faisant une solide réputation dans les quartiers de Santos et après un passage télévisé, les musiciens entrent en studio pour le compte du label Caravelle afin de pondre en 1969 un album éponyme.

Fait de 12 chansons pour un total dépassant à peine 33 mn, ce LP est un beau mélange de surf music, de beat pop, de tropicalisme avec quelques effluves de psychédélisme. On y trouve comme influences les Beatles, Bee Gees, Procol Harum, Beach Boys voire le Pink Floyd de Syd Barrett… Le chant est en portugais, ce qui apporte une belle touche d’exotisme. Ce sont les chœurs mais surtout l’orgue qui dominent ce disque. L’apparition de la guitare avec wah wah et tremolo amène un semblant d’acid rock mais également d’ambiances vaporeuses.

Toutefois, nous sommes en 1969, cette galette fait quelque peu datée mais surtout on est loin du talent des influences citées plus haut qui ont pondu il y a bien longtemps « Sgt Peppers », « The Pipers » et autre « Pet Sounds ». Le plaisir est tout de même au rendez-vous.

Après quelques changements de personnel, Blow-Up trouvera l’énergie de réaliser un second 33-tours deux ans plus tard.

Titres :
1. Estrella que cae
2. Mi angel especial
3. Vos no sabes amar
4. Ella se fue
5. Tristeza del adios
6. Cada dia
7. Dejame
8. Feliz sin tenerte
9. Los sueños mios
10. Para tener su cariño
11. Tiempo de amar
12. Yo no se

Musiciens :
Adalberto, : Guitare, Chant
Robson : Guitare
Tivo : Basse
Hélio : Batteur
Ze Luis : Chanteur
Nelson : Claviers
Alex : Saxophone

Production : Miguel Poplischi, Paulo Tito, Rossini Pinto